vendredi 23 septembre 2022

Affaire Seznec : Guillaume Seznec

Affaire Seznec : Guillaume Seznec

A lire ces extraits de journaux du 2 novembre 1924 :

"Pensez-vous, s'écrie-t-il énergiquement, que j'irais, moi, chercher du bois mort ? J'avais une servante et un chauffeur !"

 

Seznec avait effectivement une servante et un chauffeur auxquels il devait de l'argent. Et qui n'ont pu être remboursés qu'après la liquidation des biens.

Angèle Labigou =6.366, 50 francs.

Raymond Samson =2.125 francs.


L'Excelsior du 4 juillet 1923

 

 

 

Le Matin du 2 novembre 1924

"Pensez-vous que j'allais me confier à un paysan !"

 

Le Journal du 2 novembre 1924

"Seznec esquisse une moue dédaigneuse. Pensez-vous que j'irais me confier à un croquant comme ce "monsieur"."

 

Monsieur Kerloch, huissier au procès de Quimper devant Frédéric Pottecher (2 juin 1967) :

K : "Oui, il était en face de moi. C'était un homme maigre mais alors se défendant pied à pied, c'était un homme très fort, très très fort. Voyez-vous quelqu'un qui est innocent bondit quand on l'accuse de quelque chose, mais, lui, il était d'une froideur… Mais ce qui l'a perdu, surtout, voyez-vous, dans les voyous, il y a toujours une faille, chez tous les criminels, il était balafré, il n'a pas eu l'idée de mettre une fausse barbe, alors on l'a reconnu partout…"

La Liberté du 27 octobre 1924

"S'il s'était contenté de nier avec énergie le rôle qu'on lui attribue, il eût peut-être profité d'un doute, ce mot terrible en matière judiciaire. Mais il veut constamment - qu'on me pardonne cette expression ! - "faire le malin". Il plastronne, risque des mots, rit même parfois. C'est une attitude dangereuse et peu opportune pour un inculpé qui risque sa tête. On ne prend pas à la légère une accusation d'assassinat par préméditation, et rien n'est plus maladroit que de répondre, comme le fait Seznec, par de rosses plaisanteries."


 

Le Petit Parisien du 31 octobre 1924


 

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