Affaire Seznec : Les maisons closes
Claude Sylvane, en page 16 :
"Neuf grossesses ne devaient laisser à ma mère que quatre enfants, deux filles et deux garçons, Marie, Guillaume, moi et enfin Albert, tous quatre nés de deux en deux ans. Elle en avait gardé une santé chancelante contre laquelle il lui fallait souvent lutter pour la tâche quotidienne. Je la revois, dans son costume breton, avec sa longue robe qui cachait ses mollets et descendait jusqu'aux chevilles, son visage qui reflétait sous la coiffe une grande douceur, mais une égale fermeté."
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Généalogie de Marie Jeanne MARC
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Les enfants se suivent...
Marie, 1er novembre 1908.
Guillaume dit Petit Guillaume, 1er mars 1911.
Jeanne, 11 novembre 1912.
Albert, 31 octobre 1914.
Des grossesses rapprochées.
Qui usent la santé.
Si c'est encore une belle femme en 1923.
De plus...
Beaucoup de célibataires (ou pas) de la IIIe République fréquentaient les maisons closes.
1923, c'est la folie des bordels.
A Quimper, dans la Rue Neuve, aujourd'hui Rue Jean Jaurès.
"La rue Neuve particulièrement, l’une des principales issues de la ville, est sans cesse parcourue par elles et les militaires qu’elles y attirent et qu’elles provoquent publiquement en présence d’une foule d’enfants des deux sexes toujours en grand nombre, dans cette rue."
A Pontivy, "elle a été ouverte dans les années 1840 et s’appelait « maison de Tolérance ». Une maison close, un bordel, autrement dit. Sise au 64 rue de la Fontaine, dans le quartier de Tréleau, cette maison réglementée par l’autorité publique a vécu jusqu’à la fameuse loi Marthe Richard en 1946, avant d’être détruite."
A Guingamp, "Pour qui méconnaît l’histoire locale, le 14, rue du Petit Trotrieux est une résidence comme une autre. Réhabilitée en petit collectif de huit appartements, cette grande demeure bourgeoise a pourtant été, pendant plus de cinquante ans, une maison publique - lieu de plaisir charnel réservé aux actes tarifés - parfaitement intégrée à la vie de la cité de la Plomée. Quelques témoins de cette époque, pas si lointaine, où les « maisons de tolérance » étaient répandues en France se souviennent de celle qu’on appelait à Guingamp la « maison du 14 »."
"De source policière mondaine, les habitués du Sphinx étaient des clients triés sur le volet : des têtes plus ou moins couronnées, des hommes politiques, des artistes, d'authentiques aristocrates qui n'en étaient pas moins de véritables truands comme le baron de Lussat proche de Carbone et Spirito."
in "La Mondaine, Histoire des archives de la Police des Moeurs" de Véronique Villemin.
"Tolérées, les maisons closes attirent toutes les catégories sociales, de la haute bourgeoisie au monde ouvrier. Des lupanars de luxe aux "maisons à soldats", chacun se rend dans ces maisons de joie mais aussi de misère et de détresse humaine, selon ses moyens et ses goûts."
in "L'âge d'or des maisons closes" d'Alphonse Boudard.
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