vendredi 23 septembre 2022

Affaire Seznec : Le marché Cadillac de février 1923 comprenait des séries de 10 véhicules

Affaire Seznec : Le marché Cadillac de février 1923 comprenait 10 véhicules, pas 10


"L'annonce parle bien de 10 Cadillac Torpedos. C'est aussi ce chiffre qui est communiqué au banquier Salaün par Quéméneur. L'avance de trésorerie faite par le négociant correspond bien à l'achat de 10 Cadillac Torpédos."

Chez Bernez Rouz en pages 63/64 :

"Quemeneur se tourne alors vers son banquier, la Société bretonne de crédit et de dépôts. Il demande une autorisation de découvert de 100.000 francs pour quelques jours. Voici comment Gabriel Saleun, fondé de pouvoir, détaille les dires de son client : "C'est pour traiter un marché d'automobiles américaines, camions ou autres, peu importe l'état, pourvu qu'elles puissent rouler d'un garage à l'autre. J'ai découvert cette affaire par des annonces de journaux et me suis mis en relation avec un ami de Paris qui occupe certainement une bonne situation en Amérique. Il m'a montré des papiers qui donnent toute sécurité. J'ai autant confiance en lui qu'en moi. Je dois acheter au comptant ces voitures pour les rassembler dans un garage pour les livrer ensuite dans un autre garage par série de dix où elles me sont payées immédiatement. Ces transactions doivent rapporter deux peut-être trois fois le montant versé. "

 

 

La Dépêche de Brest du 25 juin 1923

"Cet homme [...] devait lui permettre de vendre un nombre important d'automobiles avec un bénéfice très appréciable."

La Dépêche de Brest du 27 juin 1923

"Selon Seznec, le marché dont il s'agissait comprenait 100 véhicules, dont les dix premiers devaient être livrés le 2 juin."

La Dépêche de Brest du 27 juin 1923

"Quemeneur : J'ai connu cette affaire par une annonce de journal dont la lecture m'avait fait une impression heureuse. [...] C'est ainsi que pour un achat de 100.000 francs d'automobiles, il se croyait assuré d'un bénéfice de 200.000 francs."

Chez Guy Penaud, en page 28 :

"Le conseiller général avait été chargé de prospecter la Bretagne et de réunir, dans un premier temps, "cent voitures Cadillac ou cent voitures USA", véhicules qui devaient être centralisés à Paris d'où ils seraient convoyés vers l'URSS."

Chez Michel Pierre, en page 35 :

"Il s'agit de se procurer 100 voitures Cadillac ou voitures USA devant être payées, chaque Cadillac 30.000 francs et chaque camion USA 27.000 francs."

On est en février/mars 1923.

La Dépêche de Brest du 4 août 1923

"Il a indiqué, en outre, avoir connu l'affaire des automobiles Cadillac, que les Américains voulaient racheter en France. Mais, d'après lui, depuis février environ, ces achats étaient terminés."

La petite annonce O.I.R. n'a rien à voir avec cette affaire.  




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