jeudi 22 septembre 2022

Affaire Seznec : Quel fait nouveau concernant l'affaire de Cadillac vers la Russie des soviets ?

Affaire Seznec. Quel fait nouveau concernant l'affaire de Cadillac vers la Russie des soviets 


"Le fait nouveau concerne l'affaire de Cadillac vers la Russie des soviets."

En 1923, cette hypothèse avait été examinée.

Dans L'Ouest-Eclair du 29 juin 1923 :

Le Journal du 1er juillet 1923 :

"D'autre part, il n'est pas Américain, mais Suédois. En outre, il n'a jamais été en relations avec des représentants des soviets."

L'Humanité du 2 juillet 1923 réagit violemment :

"Soviets, s'indigne, le 2 juillet 1923, le journal communiste L'Humanité, il n'était pas mauvais de glisser le mot Soviets dans cette histoire, ça fait toujours bien, même dans une phrase dubitative ou négative."

Dans Le Petit Journal du 8 juillet 1923...

"le commissaire Vidal "cherchera également à établir exactement dans quelles conditions a été échafaudée la prétendue affaire d'autos à vendre aux Soviets et qui n'avait pour but que d'attirer M. Quémeneur dans le guet-apens où il a trouvé la mort."

L'Ouest-Eclair du 12 juillet 1923 :

"Il s'agirait de l'arrestation de l'individu qui avait monté l'affaire des autos à vendre aux Soviets et que M. Quemeneur allait voir à Paris."

......................

Bernez Rouz en page 51 :

'Dès sa première audition par le commissaire Cunat le 26 juin, Seznec décrit précisément le marché qui le liait à Quéméneur : "Courant avril 1923... Pierre Quéméneur m'a fait part qu'il avait reçu une lettre d'un américain "Sherdly". Il y a de l'or à gagner en barres, il s'ait d'une affaire de voitures pour le ravitaillement de la Russie."

Michel Pierre : 

"Nul n'a cru non plus à l'hypothèse d'un possible "trafic" de Cadillac avec l'URSS et personne n'a relayé une telle possibilité qui, si elle avait existé, n'aurait échappé ni à la presse, ni aux enquêteurs.

[...]

Il n'est donc pas étonnant que personne, ni la presse, ni l'accusation ou la défense de Seznec, ne se soit beaucoup préoccupé de l'existence d'obscurs circuits de transaction entre la France et l'URSS puisque chacun savait à l'époque que des contacts normaux se mettaient en place.

A partir du moment où nul n'envisage sérieusement cette hypothèse, la recherche du contact lié à cet improbable commerce, le dénommé "Sherdy" ou "Cherdly", n'a pas été une préoccupation majeure, ni des enquêteurs, ni des magistrats, ni de la défense."

Et dans sa dernière interview :

« Dès le début de l’enquête, les autorités s’interrogent sur ce commerce d’automobiles destinées à l’Union soviétique rapporté par Seznec et qui expliquerait le voyage des deux hommes à Paris. D’autant que ce trafic n’a jamais eu le début du commencement de la moindre réalité. En 1923, l’URSS peut acquérir légalement des véhicules neufs et ne se serait-pas encombrer d’un projet foireux d’acquisition de véhicules d’occasion, vieux d’au moins cinq ans, et sans utilité. Les Soviétiques avaient besoin de tracteurs, pas d’anciennes voitures destinées à l’origine à des officiers américains sur le front. De plus, comment imaginer qu’ils auraient, pour cela, fait appel à nos deux bretons ?  c’est un scénario de « Pieds-Nickelés ». »

 

 

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