La véritable histoire du couteau de 43 cm....Selon Mme Langellier

 

Repris du blog http://chez-jeannette-fleurs.over-blog.com/2023/04/la-veritable-histoire-du-couteau-de-43-cm.html

Quand je suis rentrée à la maison...

En juin 2016....

Après avoir passé quatre mois en hôpital (en Médecine Générale à Dreux, puis, à La Musse, le centre de réadaptation à la marche près d'Evreux)...

Le retour a été un peu difficile.

On avait volé de mon appartement un grand nombre de jolies choses.

C'est alors que j'ai entendu parler de cette histoire de couteau.

Dans un premier temps...

J'ai accusé une commère de ma paroisse, qui me détestait, d'avoir inventé ce ragot.

Ainsi qu'un brave homme, conseiller municipal, de l'avoir répandue.

Mais non, mais non....

Voilà ce qui s'est réellement passé...

Ma voisine d'en face est mythomane.

Et obsédée sexuelle.

Elle se met souvent en scène - pour se valoriser - dans des histoires incroyables.

Alors que je lui racontais une histoire de ma belle-soeur dont l'acteur Yves Rénier avait été l'un des soupirants...

Elle me raconta être allée à cheval d'Ormoy à Néron avec le dit acteur.

Ou, bien plus grave encore, avoir vu mon voisin du dessus, nu sur son balcon, en train de se faire plaisir.

Voilà l'histoire qu'elle racontait à qui voulait bien l'entendre :

"Le samedi, un jour après mon hospitalisation de la veille en burn out, elle est allée au marché de Nogent-le-Roi.

Là, tout le monde l'arrêtait.

Pour lui demander comment elle se sentait après cette attaque.

Oui, l'attaque au couteau de sa voisine d'en face.

Les gens regardaient son cou.

Un conseiller municipal, Jean-Claude, avait vite filé en vélo raconter tout ça à sa soeur.

Sa soeur aînée, affolée, avait téléphoné en urgence pour savoir comment elle se portait.

Toute sa famille était effrayée pour elle.

Avait-elle des traces de cette attaque ??"

Ne la connaissant pas, comment pouvais-je savoir (?)

Et, puis, un jour, alors que je parlais du fameux Jean-Claude qui "avait filé en vélo" devant sa soeur...

Il me fut répondu : "Mais, il n'a pas de vélo, Jean-Claude, et il ne monte chez nous qu'en quatre x quatre."

Je commençais à comprendre...

Que cette histoire avait été inventée de A à Z.

Du coup, j'ai joint illico par téléphone la commère de la paroisse et j'ai joint aussi Jean-Claude.

Les deux me répondirent qu'ils ne comprenaient RIEN de RIEN à cette histoire.

Jean-Claude a ajouté qu'il m'avait toujours beaucoup estimée.

Ce qui était vrai.

Ainsi...

Toute cette histoire était sortie du cerveau malade de ma voisine d'en face.

J'ai immédiatement écrit un papier stipulant que je ne l'avais jamais agressée.

Et je lui ai fait signer.

Mais le mal était fait.

L'horrible ragot avait suivi son chemin.

A un point tel...

Qu'un sale type travaillant sur l'affaire Seznec s'en était emparé pour me salir.

Grave, très grave.

Comment arrêter la rumeur ????

D'autres que moi ont souffert de la mythomanie de cette voisine.

Elle nous a raconté que Cruella (une habitante du bourg) était restée coincée avec son berger allemand en train de... Et que les pompiers avaient emmené les deux, ainsi, aux urgences de Dreux, si, si...

Je pense tout particulièrement à notre ancien voisin, Gilles - dont elle était follement amoureuse -  qui a rompu avec sa petite amie black Paty, car elle avait raconté que Paty se prostituait à Intermarché.

Pour appuyer ses dires...

Elle mettait en scène sa cousine, Edwige, qui occupait un poste important dans le dit supermarché.

Et qui avait le droit de visionner les films des caméras de surveillance.

Gilles l'a cru.

Elle avait aussi raconté avoir couché avec Gilles, une seule nuit, et que ce salaud, alors qu'elle était handicapée, avait osé ramener une black chez lui le week-end suivant.

Le premier week-end où il l'a ramenée chez lui, c'est moi qui l'ai arrêtée dans son élan pour aller raconter au maire que la fameuse Paty martyrisait les enfants de Gilles.

Toutes ses histoires ont peu ou prou à voir avec le sexe.

Une autre de nos voisines - ayant oublié son bon de transport - aurait proposé aux ambulanciers une fellation pour compenser.

Quand elle m'a raconté ça.

J'étais outrée, et...

Là, je l'ai vraiment engueulée.

Mais...

Mon histoire de tentative d'homicide avec un couteau...

C'était parti.

Je ne pouvais plus la rattraper.

Cette saloperie de  brocanteur grenouillant sur l'affaire Seznec, l'a donc prise pour argent comptant et publiée. 

Et, pour me faire perdre toute crédibilité...

Il a même osé, ce week-end, détourner ma jolie photo d'hospitalière de Lourdes.

Même si je m'en défends courageusement.

L'horrible ragot est toujours là, rampant à mes pieds.

Le prochain qui l'exploite, je le traîne illico en justice.

Suite à un énième mensonge.

J'ai cessé toutes relations avec ma voisine d'en face.

Fuyez, fuyez, braves gens, les mythos en tout genre.

 

Liliane Langellier